Enfin, ça a commencé. Après des mois d’impatience, ma formation a débuté lundi dernier. Me voici embarqué pour 6 mois dans une drôle d’aventure … confortablement installé (enfin presque) dans ma chaise de bureau.
Télé travailleur
Après 18 mois de retard, je découvre enfin les joies du télétravail. J’ai préparé ces dernières semaines matériel et logiciels pour être dans les meilleures conditions possibles, à l’exception d’un petit détail : mon fauteuil de bureau est complètement faussé, et penche sérieusement (à gauche rassurez-vous 😉) ce qui m’oblige à compenser en appui pour tenir à peu près droit (et les courbatures qui vont avec). Vu le temps que je vais passer dans ce fauteuil les prochains mois, autant dire que j’ai vite passé commande pour le renouveler.
J’avais quand même une appréhension sur le fait d’être seul face à une équipe de “pédagos“, vite dissipée par les moyens mis en place par l’école : chat via Discord avec les autres élèves de ma promo et nos tuteurs, plateforme bien ficelée pour avoir à dispo tous les outils en permanence, rendez-vous personnalisés prévus … tout est fait pour se sentir aussi bien que possible, et ça marche. Dès le premier jour, des équipes sont constituées, des affinités se créent, et le ton est donné : un pour tous et tous … à l’apéro. Et on retrouve la sociologie d’une classe, avec les sérieux, les dissipés qui rigolent dans le du formateur, ceux qui participent et ceux qu’on entend jamais… bref, j’ai rajeuni de 30 ans.
Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la diversité des personnes, des classes d’âges, des parcours. On sent vite qu’on va, en prime, apprendre beaucoup les un·es des autres, que chaque “élève“ va apporter un petit plus à l’ensemble du groupe. Et c’est clairement enthousiasmant.
Le vif du sujet
Alors c’est parti, sur les chapeaux de roue. Pas de tour de chauffe les cours ont commencé lundi à 9h30, et c’est un flux d’informations qui déboule dans nos têtes en peu de temps. Il s’agit de se remettre à niveau très vite, de comprendre ce qu’on attend de nous et on s’aperçoit très vite que l’exigence est au rendez-vous.
Après 3 heures de cours, le premier TD arrive dans nos agendas, et il est fortement recommandé de ne pas refroidir. Le sujet est vaste (marketing), indispensable pour comprendre la suite du cursus, qui arrive dès le lendemain, et d’un niveau qui fait appel à tous les méandres de mon cerveau rouillé. Je sens très vite qu’il va me falloir reprendre mes habitudes scolaires, remettre en branle la machine, retrouver les bons réflexes. Pour certains, c’est une jolie bouffée de stress, vite maîtrisée par nos tuteurs, et les encouragements mutuels des uns et des autres permettent à chacun de se lancer. L’esprit de groupe prend tout son sens ici.
La semaine se termine par un atelier de présentation globale, puis par un talk, échange entre les élèves et des professionnels du secteur, pour certains issus de cette même école. Et, pour des “débutants“, c’est la possibilité d’entrevoir tous les horizons qu’ouvrent notre futur métier, de répondre aux questions, aux angoisses, de démystifier certaines idées reçues aussi… bref de compléter notre parcours de futurs professionnels de la comm’.
Ça va être intense, et ça correspond à ce que j’espérais trouver. Je sais pas vous, mais mon monde d’après commence ici 😉
[…] plus délicat a été de trouver le rythme idéal, et les premières semaines ont été les plus difficiles à gérer. Mais très vite, le pli est pris, et lancer Zoom® le […]
[…] reconnaissance du diplôme. Plus qu’un titre, c’est la validation des efforts entrepris depuis septembre, et une porte grande ouverte vers un avenir […]