Depuis mi-septembre, je mène une double vie, je suis à la fois étudiant et salarié. Et, comme je m’y attendais, ce n’est pas toujours simple.
De la souplesse
Le plus délicat reste de savoir adapter l’esprit à la situation. Être étudiant dans les métiers de la com’, ça nécessite de mobiliser de la créativité, d’être capable de la “discipliner“ (pour pas que ça parte dans tous les sens), de rester concentré sur les objectifs … et de bien gérer son temps. J’ai enfin l’impression d’exploiter toutes les capacités de mon cerveau…
…Loin de ce qu’attend aujourd’hui mon employeur actuel, qui attend de moi l’accomplissement de tâches redondantes, répétitives, fastidieuses, tout ce qu’il faut pour endormir l’esprit. Et puis, au vu des conditions de travail, de rémunération, et de l’absence de reconnaissance, il devient de plus en plus délicat d’avoir envie d’investir un métier qui, à l’évidence, n’est plus fait pour moi.
Bref, je suis en permanence entre deux mondes, très éloignés les uns des autres !
Pas de crise d’identité ?
Jusqu’à maintenant, j’arrive assez bien à gérer les deux. Je me sens en priorité étudiant, et je me présente désormais comme tel un peu partout. Mon emploi actuel est devenu temporaire dans mon esprit, accaparé par de nouvelles notions à appréhender et cette envie de prendre mon destin professionnel en mains.
J’ai toujours travaillé par défaut, parce qu’il faut manger, nourrir les enfants, payer le loyer et les factures. Je me suis efforcé de bien faire mon travail, mais je ne l’ai jamais vraiment aimé. C’est aussi probablement une des raisons qui m’a poussé à m’investir dans d’autres causes, mais je n’ai jamais eu l’occasion de choisir mon travail, ni les tâches que j’allais avoir à accomplir. Là, j’avoue aimer ce que j’apprends, aimer le mettre en application et ressentir de la fierté à sortir des projets qui sont prêts à fonctionner.
Puis je découvre un truc assez génial… le travail en équipe. Jusqu’à maintenant, on a essayé de m’insuffler une mentalité de travail en équipe, mais c’étaient des équipes avec un dominant (le manager) et les dominé·e·s. où le chef a toujours raison, même quand il a tort, où on remet ta parole en doute, où on te fait sentir que tu n’es pas légitime, et que tu n’es qu’un exécutant. Là pour le coup, il y a une vraie concertation. Les membres de l’équipe sont toutes et tous au même niveau, ou chacun·e est force de proposition, et où chaque parole a la même valeur. Et c’est quand même pas mal en terme de motivation.
Bref, je suis étudiant … et encore un peu un simple salarié… mais plus pour longtemps !
Bravo Stéphane ! Tu as eu les couilles de faire ce que je n’ai pas osé.
J’ai eu une bonne opportunité… et je ne risque pas grand chose au final ! La formation est financée, je reste payé pour la suivre, donc je ne prends pour le moment aucun risque.
C’est une fois achevée que j’aurais besoin de courage pour prendre la bonne décision 😉
Super ton expérience! Je vais bientôt attaquer cette formation ! J’aurais bien quelques questions !
Mais oui avec plaisir.
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