Depuis ce week-end, les politiques de droite … et de droite sont terrorisés. Et il faut dire qu’il y’a de quoi !
Les castors ne répondent plus.
Depuis 3 ans, les Marcheurs instillent l’idée qu’ils sont la seule et unique alternative face à l’extrême-droite, et donc le vote utile. Ils se sont ainsi octroyés le droit de mettre à bas réformer les droits sociaux, prenant aux plus précaires (chômeuses et chômeurs, retraité-es) de quoi redistribuer aux plus riches … espérant un ruissellement qui ne viendra jamais.
Du coup, la Une de Libé ce week-end a fait l’effet d’une déflagration. Comment est-il possible que des électrices et électeurs (en particulier de gauche), méprisé-es, humilié-es, matraqué-es depuis 3 ans par le pouvoir se permettent ainsi de déclarer à qui veut l’entendre qu’ils ne feront pas barrage en cas de second tour opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen? Comment ceux qui ne sont rien osent faire défection, osent ne plus avoir confiance dans ce pouvoir qui les prend de haut, pour les protéger face au danger de l’extrême-droite ?
Voilà donc les ministres qui défilent sur les plateaux télé, jurant le coeur sur la main qu’ils et elles ont une sensibilité de gauche, tout en annonçant qu’ils et elles vont continuer leur entreprise de démolition des droits sociaux entamée depuis le début du mandat. Changez rien les gars (et les filles) , vous avez tout compris.
(Je tiens à préciser que je ne souhaite en aucun cas une victoire de l’extrême-droite, qui serait mortifère pour notre pays. Mais qu’en l’état, celles et ceux qui sont au pouvoir ne m’inspirent pas plus confiance)
Le condamné
Pendant ce temps, à droite, un ancien Président de la République a été condamné à de la prison ferme. Oui, condamné pour corruption et trafic d’influence. Rien que ça. On pourrait se dire que la justice à fait son travail et rien d’autre que son travail. S’il y a condamnation, c’est qu’il y a suffisamment d’éléments avérés pour que celle-ci soit reconnue.
Et voilà que les ténors de la droite, d’habitudes hérauts de la fermeté face à la délinquance, jouent les vierges effarouchées, s’indignent de la lourdeur de la peine (qui est aménageable de toute façon) et remettent en cause le jugement. Pour une fois que la justice condamne un délinquant, ils et elles devraient pourtant s’en réjouir.
Il est assez surprenant de regarder le triste spectacles des ténors nationaux comme locaux, s’adonnant ainsi à la défense de celui qu’on peut désormais considérer comme un repris de justice, ce qui détonne avec leur discours sécuritaire habituel. Mais nous ne sommes plus à un paradoxe près.
Et de 100
Je profite de ce 100ème billet (et oui), pour remercier toutes celles et ceux qui me lisent, qui me soutiennent dans la drôle d’aventure qu’est ce blog. Le Monde d’après, ça sera pas pour tout de suite visiblement, mais si j’arrive à vous divertir avec les turpitudes de ce monde-ci, vous m’en voyez ravi.