Ou petite mise en perspective
Le monde d’avant, c’était jusqu’il y a peu bus, boulot, dodo.
Un job pas toujours enthousiasmant, pas très bien payé, des fins de mois parfois difficiles, et cette résignation qui “confine“ les travailleurs de l’ombre. Quand on a un loyer, des gosses, et un cursus scolaire qui se limite au bac, on ne se pose que rarement la question de se réorienter … on va bosser pour rentrer le salaire et si possible on ne (se) pose pas trop de questions.
J’ai des idéaux bien sûr, des convictions fortement ancrées : le monde peut et doit être plus juste, plus respectueux des gens, plus égalitaire. Ils sont à la base de mon engagement militant. Mais les années passent, les gouvernements s’enchaînent, et la déception grandit à chaque fois. La quarantaine passée depuis peu, ma seule perpective est d’arriver jusqu’à la retraite, si possible en pas trop mauvaise santé.
Mais ça c’était avant !