Et oui, nous sommes à la fin de l’année. Tu croyais vraiment pouvoir échapper à la rétrospective de 2021 ? C’est râpé. Petit coup d’œil (presque nostalgique) sur une année dont on se souviendra.
Les espoirs déçus
Après une année 2020 marquée par la pandémie, on pouvait espérer que cette année 2021 marquerait le retour à une vie “normale”. Soyons honnêtes, c’est raté. L’année a commencé sous le régime de couvre-feu, les débuts de la campagne de vaccination ont été poussifs, j’ai fini par choper ce satané virus (après un an d’évitement), puis j’ai réussi à me faire piquer, le tout concomitamment à l’arrivée du pass sanitaire.
Après un automne relativement tranquille, l’hiver revenu amène avec lui la vague que nous subissons ces jours-ci, et rien ne nous met à l’abri du retour des fameuses attestations et de leur lot d’absurdités.
Sur ce coup, je ne prends strictement aucun pari sur ce que sera 2022. On arrive désormais à vacciner une grande majorité de la population, on sait que ça protège contre les formes graves de la maladie, on commence à voir arriver des traitements à peu près efficaces… mais tant qu’on aura pas réussi à vacciner dans tous les coins du globe pour empêcher les mutations du virus, on ne s’en sortira pas vraiment. Il va nous falloir encore prendre notre mal en patience.
Le grand cirque
Pour ma famille politique, l’année 2021 aura été celle de la continuité… De vain espoirs étaient placés dans la campagne des régionales, hélas douchés en PACA par la menace omniprésente du RN et l’effondrement continu des forces de gauche depuis 2015. Et par la-même mes doutes sur l’utilité de mon engagement. Les tensions internes, jamais apaisées, voire entretenues à dessein ne donnent guère envie de se consacrer à la chose politique.
L’entrée dans la campagne présidentielle suscitait beaucoup d’espoir… et force est de reconnaître qu’on a pas été déçus ces dernières semaines. Les candidatures se multiplient plus vite que les petits pains (même Élodie l’a été, un temps), continuant à morceler encore un paysage politique qui ressemble à un champ de ruines. Et , pendant ce temps, le grand fossé des inégalités s’agrandit encore, et on continue à stigmatiser les plus précaires.
Changement de direction
Après un gros coup de blues au printemps, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et de changer un petit peu le destin. J’aurais pu purger le reste de ma carrière professionnelle dans un job ennuyeux et mal-payé, en me disant qu’au moins j’avais une certaine sécurité de l’emploi. Mais, mentalement, ça n’était plus tenable.
Le COVID, et les incertitudes qu’il a développé, est passé par là, et a agi comme un déclic : il était temps que je cesse de subir mon travail, et que j’en choisisse un qui me donne l’envie de me lever le matin. Mais ça ne s’improvise pas bien sûr.
Me revoici donc étudiant depuis septembre, avec un pied dans le futur et un autre dans ce qui sera j’espère bientôt le passé. Et je dois avouer que ça reste un des moments le plus épanouissants de ma vie : j’apprends, je travaille durement, je progresse et je me sens progresser, et c’est clairement un des meilleurs choix de vie que j’ai pu faire jusqu’à maintenant.
Le bilan
2021 restera pour moi une année particulière. Elle a été marquée par des difficultés, mais aussi par de grands moments de bonheur. Elle est aussi celle des rencontres, des échanges, des encouragements. Alors encore merci à toutes celles et ceux avec qui j’ai pu échanger, dialoguer ces derniers mois, que ça soit en campagne, en formation, ou ne serait-ce que par les hasards de la vie.
Et un merci tout particulier à mon coup de foudre amical de l’année (mais vous me pardonnerez de garder une part de secret 😉 )
[…] consommer debout. Après les rayons plus ou moins fermés, les terrasses ouvertes-mais-pas-trop, les attestations-QCM, il fallait bien innover dans l’incompréhensible pour que le peuple français bénéficie de […]