COVID 2 : Le retour

On nous avait prédit une deuxième vague … elle arrive semble-t-il plus vite que prévu. Tous ceux qui croyaient que nous avions vaincu le virus en restant 8 semaines le cul sur le canapé en sont pour leurs frais.

Dès ce lundi, le port du masque devient obligatoire dans les lieux clos : enfin suis-je tenté de dire. Les autorités ont présumé que le civisme des Français suffirait ; c’était là bien présomptueux. Dans un monde qui privilégie les comportements individualistes, où écraser l’autre pour s’imposer est devenue la règle, il était prévisible qu’il faille revenir à des mesures coercitives pour que les règles sanitaires élémentaires soient respectées.

Oui mais le masque c’est chiant à porter

Je ne dis pas le contraire. Bien sûr que c’est désagréable, en particulier en cette saison. Avec la chaleur, on sue, ça dégouline et ça démange bien évidemment. On peut même se sentir oppressé, avoir du mal à respirer… bref, oui c’est chiant. Et le porter 7h par jour comme je le fais depuis mi-avril, ça fini même par vous porter un peu sur le système.

Sauf que … rappelez-vous ce qu’il se passait il y a quelques semaines. Tout le monde gueulait parce qu’on avait pas assez de masques, et que le gouvernement nous prenait pour des cons (peut-être même un peu plus que d’habitude). Et aujourd’hui, tout le monde va se mettre à gueuler parce que le masque est obligatoire et que c’est une restriction de ma liberté/chiant/mettez ce que vous voulez ici.

Comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas un spécialiste dont le nom se finit en -ogue. Ceci dit, je sais vaguement comment fonctionne la transmission d’un virus, je sais aussi qu’à l’heure actuelle on a pas de vaccin, ni de traitement miracle contre ce virus. Donc la seule façon de se protéger et de protéger les autre, c’est encore de se tenir à distance les uns des autres et de porter un masque là où c’est nécessaire.

Mais elle vient d’où cette deuxième vague ?

Je n’ai pas là non plus de réponse absolue. Toujours est-il que le virus n’a jamais complètement arrêté de circuler en France, même si le confinement a fortement réduit sa capacité à se propager. Les scientifiques s’interrogent encore sur sa capacité à résister à l’environnement, et sa saisonnalité. Toujours est-il que puisque nous sommes déconfits, nous pouvons aller et venir plus librement et que de nombreux Français profitent de la période estivale pour voyager. Le virus aussi a droit à des vacances.

On apprend ce matin qu’il est de plus en plus virulent en Bretagne et en Région PACA… bizarrement deux régions parmi les plus prisées comme destinations de vacances, et deux régions qui jusque là ont été épargnées par la première vague. L’immunité face au virus est parmi les plus faibles dans ces régions, et des milliers de vacanciers déferlent sur les côtes, porteurs (peut-être même sans en être conscients) du virus. Celui-coi , découvrant des territoires vierges de toute défense, s’empresse alors de se reproduire et de se propager dans la population. Et puis franchement on est en vacances alors le masque c’est relou.

Je suis bien d’accord, le masque c’est relou… mais j’ai pas non plus envie de tomber malade parce que tu t’es comporté comme un sale con égoïste. Tant que ça ne touche pas à ma santé et à celle des miens, chacun mène sa vie comme il l’entend j’en ai pas grand chose à faire. Mais là, tu mets ton masque sur la tronche (y compris en recouvrant ton pif), et tu fais pas chier…

2 réflexions au sujet de “COVID 2 : Le retour”

    • Le problème c’est qu’il n’y en a pas vraiment. L’Etat ne donne pas vraiment de chiffres mais on peut voir ça et la des clusters réapparaître. C’est aussi probablement dû à la politique de tests plus intensive menée.
      Sauf que … de plus en plus de gens ne respectent plus les gestes barrière et ne tiennent plus vraiment compte des recommandations de santé publique. Pour beaucoup c’est comme si rien ne s’était passé… et dans ma région très touristique le R0 a pas mal augmenté ces dernières jours. On peut peut-être éviter cet éventuel regain en resserrant justement la vigilance sur les gestes barrière – avant que l’épidémie ne redémarre.

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